Bonne journée à tous les pratiquants du Daimoku, j’aimerais vous partager des explications sur une expérience particulière. Je me suis aperçu un jour, au bout de 42 années de pratique quotidienne que mon Daimoku était binaire ! à l’insu de mon plein grè ? Ce fut un drôle d’effet pour le percussionniste que je suis de m’en apercevoir et de comprendre qu’il y avait en fait plusieurs interprétations possibles.  J’ai du me défaire de cette habitude pour me concentrer à faire Daimoku au métronome comme indiqué plus bas, trois sortes de Daimoku incompatibles parce que, une croche va plus vite que l’autre. Vous pouvez essayer le troisième modèle en commençant par …Kyõ …Faite  l’experience et vous vous éveillerais au principe qui en découle comme indiqué dans la Sagesse du Sutra du lotus.

Vol 1 p 192. Isshin sangan, la triple contemplation de l’unité (ou de l’esprit) contenu dans la récitation de Nam myõhõ Rengué kyõ. 

Un métronome permet donc une unité de cœur et d’esprit en harmonie avec la racine et la source .

Pour moi le premier résultat fut la contemplation des trois Õ qui composent le Daimoku qui résonne dans un son que je n’avais pu exprimer jusqu’ici. l’explication  peut se concevoir par le fait que la langue française comprend un h aspiré ou un h muet, le ho de myoHÕ (myo Õh) est aspiré et muet en même temps, voilà pourquoi le rythme a basculé dans un Daimoku à la Française, en prenant la lettre H pour une consonne.

Ha ! mais c’est quoi cette histoire ….  Ou Ahhh la bonne nouvelle ?

Merci de vos retours d’expérience. cordialement votre .  Patrick Lobry.